Le grand rideau rouge du cinéma français s’est ouvert à nouveau, laissant apparaître une scène glaciale dans le nord de la Finlande. Luc Besson, le maestro des productions cinématographiques à grandiosité et imagination débordante, a débuté l’une de ses prochaines symphonies visuelles, en compagnie d’illustres acteurs internationaux. Le réalisateur français aux succès retentissants prend un nouveau tournant avec le tournage de son dernier film très attendu, Dracula.
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Dracula sous l’oeil de Luc Besson
La légende du comte Dracula a été maintes et maintes fois réinventée, mais Luc Besson promet une interprétation inédite. Ancrée dans une recherche authentique de l’atmosphère du livre de Bram Stoker, cette nouvelle adaptation sur grand écran explore l’aspect de Dracula que l’on a trop souvent obscurci. Le focus se fera sur la romance déchirante et l’amour éternel qui transparaît dans le roman original.
Ce Dracula-là nous confrontera à l’attente démesurée de l’amour perdu de Dracula. Un million de battements de coeur et plusieurs siècles plus tard, sa soif de revoir sa bien-aimée résiste, inaltérée par les eaux du temps. Luc Besson nous promet une production épique mais intimiste, où l’humanité du vampire touchera le public d’une manière nouvelle et profonde.
Le casting hors du commun
L’exigence de cette approche a demandé un casting à la hauteur. Ainsi, l’incontournable Christoph Waltz partagera l’affiche avec Caleb Landry Jones, connu pour ses rôles complexes dans des films tels que “Three Billboards” ou “Get Out”. Acteur polyvalent, Caleb Landry Jones s’est préparé de manière intensive pour incarner le rôle emblématique de Dracula, perdant du poids et assimilant un accent qui allie mystère et désespoir.
Cette vision nouvelle du personnage principal est également un défi pour l’acteur autrichien doublement oscarisé, Christoph Waltz, qui s’aventure dans un univers où sa virtuosité ne pourra qu’exceller.
Un tournage épique en Laponie
Le réalisateur a choisi un lieu authentique et majestueux pour la première étape de ce voyage cinématographique. Les paysages enneigés de Laponie offrent une toile de fond parfaite pour la naissance d’une œuvre qui promet d’établir une connexion entre le spectateur et l’infini où réside l’amour immortel du conte vampirique.
Ce décor naturel imposant est le théâtre idéal pour des scènes qui mêleront action, embrasement des âmes et solitude. Un triptyque qui structure la réalisation à grand spectacle de Luc Besson, bien loin des décors urbains futuristes qui l’ont rendu célèbre avec “Le Cinquième Élément” ou “Lucy”.
L’avis de Doc Grand Ecran
Luc Besson signe ici plus qu’un retour, une nouvelle promesse de nous emmener au-delà de notre époque, dans une histoire universelle d’amour et de tragédie. Sa capacité à mélanger avant-garde et tradition, hissant le genre du film de vampire vers de nouveaux sommets de poésie visuelle et saisissant de réalisme, est déjà le signe d’un futur succès.
Néanmoins, Dracula commence à peine à élire son foyer dans l’imaginaire du public et dans les cœurs des cinéphiles. Nous devrons patienter jusqu’à la pleine lune pour que cette œuvre révèle toute sa splendeur, mais ce que l’on peut dire en l’état des choses, c’est que le Dracula de Luc Besson a tout pour devenir un classique immortel du septième art.