Depuis sa sortie en 2017, la série espagnole ‘La Casa de Papel’ a connu un succès planétaire, captivant des millions de spectateurs avec son intrigue complexe et ses personnages charismatiques. Toutefois, ce qui se passe derrière les caméras raconte une toute autre histoire. Dans cet article, les acteurs révèlent pour la première fois leurs pires moments sur le tournage, des anecdotes inédites qui vont assurément étonner les fans les plus dévoués.
Il n’y a aucun doute que le Professeur et son équipe ont braqué la planète entière avec leurs stratagèmes élaborés et leur résistance aux autorités. Cependant, ce qui n’a jamais été montré, c’est que le tournage de cette série emblématique n’a pas été exempt de difficultés. Des détails jusqu’alors gardés secrets révèlent un univers parallèle, loin de la glamour Hollywoodienne.
Voici un aperçu des défis que les acteurs de ‘La Casa de Papel’ ont dû affronter lors du tournage de cette série culte, pas toujours sous les feux des projecteurs.
Sommaire
Le climat exigeant de Madrid
L’action de ‘La Casa de Papel’ se déroule à Madrid, ville connue pour son climat sec et extrême, caractérisé par des étés brûlants et des hivers très froids. Catégoriques dans le choix des saisons pour le tournage, les producteurs n’ont pas hésité à positionner leurs caméras lors de ces périodes, exposant ainsi les acteurs au climat exigeant de la capitale espagnole.
L’acteur Pedro Alonso (Berlin) admet que les journées de tournage pouvaient être particulièrement intenses. Pour lui, l’un des pires souvenirs reste un jour où, pris par une tempête de neige violente, l’équipe a dû interrompre le tournage. La neige s’est fait une telle alliée que les scénaristes ont même dû repenser certaines scènes pour l’intégrer à l’histoire, offrant ainsi des images iconiques de la série sous la contrainte du climat.
Cascadeurs et risques professionnels
Les scènes d’action de ‘La Casa de Papel’ ne manquent pas, et chaque acteur est invité à se dépasser physiquement tout en maîtrisant des cascades particulièrement risquées. Les acteurs n’hésitent pas à réaliser eux-mêmes leurs cascades, mais il arrive que certaines actions nécessitent l’intervention de professionnels.
Jaime Lorente, interprète de Denver, a dû faire face à son pire moment sur le tournage lorsqu’une cascade, apparemment inoffensive, s’est avérée plus dangereuse que prévu. Le jeune acteur a dû être emmené d’urgence à l’hôpital, la production s’est alors interrompue pendant plusieurs jours. Une leçon pour tous sur les vrais risques encourus par les acteurs lors du tournage de scènes à haut voltage.
La solitude des scènes isolées
Malgré l’esprit d’équipe qui imprègne la série, chaque acteur doit également affronter la solitude de certaines scènes, qui demandent une forte présence émotionnelle. C’est le cas de l’actrice Úrsula Corberó, interprète de Tokyo, qui confie que ses pires moments sur le plateau sont ceux où, confrontée à des émotions fortes, elle a dû tourner des scènes en huis clos, sans l’appui de ses collègues.
Ces instants, souvent intensément dramatiques, se traduisent par un investissement émotionnel profond de la part des acteurs. Pour Úrsula, ces scènes sont les plus difficiles à réaliser, mais elles représentent aussi les plus gratifiantes une fois qu’elles sont terminées, car elles montrent la vulnérabilité des personnages, offrant ainsi une dimension supplémentaire à l’histoire.
Les difficultés de la surperformance
En parallèle des défis physiques, les acteurs de ‘La Casa de Papel’ doivent également faire face à des exigences de performance élevées. Alba Flores, interprète de Nairobi, explique sa lutte contre la surperformance. L’actrice confie que lors de scènes importantes, elle avait parfois l’impression d’en faire trop, au risque de perdre en naturel.
L’équilibre est d’autant plus difficile à trouver que les acteurs évoluent dans un huis clos de plus en plus oppressant au fil des épisodes. Pour Alba, il s’agit de lutter contre l’envie de trop en faire, et de maintenir une prestation juste tout en restant fidèle à l’essence de son personnage.
L’impact des rôles prenants
Enfin, un des enjeux majeurs pour les acteurs de ‘La Casa de Papel’ est de parvenir à se détacher de leurs personnages à la fin du tournage. Ce n’est pas pour rien que le casting se compose de nombreux “souvenirs” comme les appelait le psychologue Antonin Dantu. Pour beaucoup d’acteurs, les personnages de la série font partie intégrante de leur vie, au point parfois de confondre réalité et fiction.
Les témoignages des acteurs laissent entrevoir l’impact que ces rôles ont sur eux. La douleur et les émotions vécues par les personnages se transposent dans la vie réelle, amenant parfois à des moments de vulnérabilité. Pour Esther Acebo (Stockholm), surmonter cet impact après le tournage n’est pas chose aisée, mais fait partie intégrante du processus créatif.
En somme, derrière la façade complexe de ‘La Casa de Papel’ se profilent des histoires d’humains confrontés à des situations parfois impossibles. Ces révélations apportent un éclairage nouveau sur la série, et soulignent le dévouement sans faille des acteurs qui la portent. Ces défis ne sont que les noms de code de moments de pure intensité, révélateurs de la magie du cinéma, auxquels le public n’a pas toujours accès.