Alors que le cinéma d’horreur et de fantastique se prêtent souvent au format à sketches, il est rare de trouver des anthologies qui parviennent à captiver du début à la fin. Ciné+ nous gâte avec deux perles rares : “The Mortuary” et “Cat’s Eyes”, qui transforment les codes du genre pour nous offrir des visions dérangeantes et originales. Disponibles en streaming, ces classiques modernes sont une aubaine pour les amateurs de frissons en quête de nouveauté.
Sommaire
The Mortuary : Créatures célestes et malaises mortuaires
Réalisée par Ryan Spindell, “The Mortuary” offre un voyage onirique et macabre à travers les méandres de la mort. Entre des scénarios rarement égalés et une esthétique visuelle soignée, chaque segment vous laisse haletant, vous désirant à la fois la suite et la fin. Le court-métrage se déploie dans une morgue isolée, illustrant les scénarios troublants que peuvent vivre les employés du lieu alors que le surnaturel imprègne leurs consciences. Les acteurs James Mendenhall, Justin Welborn et Clancy Brown insufflent une vie angoissante à ces histoires sombres. Avec “The Little Girl Who Lives Down the Lane”, “The Babysitter Murders”, “One For The Road”, “The Offering” et “Happy Birthday”, “The Mortuary” s’inscrit comme une référence moderne du film à sketches.
Aux aguets avec Cat’s Eyes
Nous retournons en 1985, à une époque où le maître de l’horreur Stephen King et le réalisateur Lewis Teague unissent leurs forces pour donner naissance à “Cat’s Eyes”. Cette anthologie délicieusement rétro, bien que teintée des codes de l’époque, conserve une portée contemporaine tant dans la pertinence de ses récits que dans sa maîtrise de la tension. La trame centrale, un chat qui voyage à travers l’espace-temps pour empêcher des injustices, relie les histoires entre elles avec une subtilité saisissante. “Quitter’s Inc.”, “The Ledge” et “The General” sont autant de chapitres haletants, portés par les performances subtiles de James Woods, Robert Hays, et Drew Barrymore dans son tout premier rôle d’adulte. “Cat’s Eyes” est l’un de ces classiques immuables qui mérite d’être redécouvert, ou découvert pour la première fois, pour les joies nostalgiques qu’il procurera aux fans de la première heure comme aux nouveaux venus dans l’univers de Stephen King.
Les autres films d’horreur sur Ciné+
- “Shining” : Le chef-d’œuvre de Stanley Kubrick, adapté du roman éponyme de Stephen King. Jack Nicholson livre une performance inoubliable dans ce huis-clos terrifiant.
- “Carrie au bal du diable” : L’un des premiers succès cinématographiques de Stephen King, porté par la performance poignante de Sissy Spacek dans le rôle-titre.
- “La ligne verte” : un film carcéral à la fois poignant et effrayant, basé sur l’une des nouvelles les plus célèbres de Stephen King.
- “Dead Zone” : Un thriller psychologique captivant, porté par la performance magistrale de Christopher Walken dans le rôle d’un homme doté de pouvoirs surnaturels.
- “Misery” : Un autre chef-d’œuvre du réalisateur Rob Reiner, adapté du roman éponyme de Stephen King. Kathy Bates livre une performance terrifiante en tant que fan obsessionnelle d’un écrivain célèbre.
- “Simetierre” : Une histoire de mort, de deuil et de résurrection qui a marqué toute une génération. Stephen King lui-même considère ce film comme l’une des meilleures adaptations de son travail.
- “Ça” (version 2017) : L’un des plus grands succès cinématographiques adaptés de l’oeuvre de Stephen King, avec une nouvelle interprétation effrayante du clown maléfique Pennywise.
- “Stand by Me” : Un film emblématique sur l’amitié et la quête de soi, adapté d’une nouvelle de Stephen King intitulée “Le corps”.
- “Cujo” : Un film d’horreur psychologique mettant en scène un Saint-Bernard enragé, basé sur le roman de Stephen King.
Ciné+ s’assure avec la présence de ces deux anthologies que tout un chacun puisse trouver son bonheur dans des histoires aussi inattendues que glauques. Que vous soyez fan des récits de maître King ou amateur des dernières pépites du genre, ne manquez pas ces œuvres qui, à elles seules, justifient un abonnement.
